Approche
   scientifique

« Les mécanismes hormonaux à ces très jeunes stades sont identiques à ceux des stades adultes et sont conservés au travers de l’évolution des espèces jusqu’à l’humain.
Afin de traduire ces signaux hormonaux, nous utilisons un système rapporteur basé sur l’expression de protéines fluorescentes qui permet de révéler l’effet endocrinien. Le choix d’employer cette technologie a pour objectif de mettre en évidence les réactions naturelles des organismes précoces face aux perturbateurs, sans modifier leur physiologie ou le fonctionnement de leur génome. »

« Il existe de nombreux axes hormonaux qui peuvent être la cible de perturbateurs endocriniens.

Néanmoins à ce jour, seuls les axes thyroïdien, œstrogénique, androgénique (et en amont la stéroïdogénèse) font l’objet de critères d’identification d’effets néfastes permettant de caractériser un perturbateur endocrinien sur le plan règlementaire.

Ensuite cela dépend de ce que l’on cherche. Si vous n’avez aucune bibliographie ou des informations incomplètes, il est recommandé d’investiguer chacun des 3 axes.

En revanche si vous souhaitez acquérir de la donnée scientifique sur un axe spécifique, un protocole de test particulier pourra être mis en œuvre et des investigations complémentaires pourront être réalisées.
Il est important de garder à l'esprit que les différents axes hormonaux peuvent être interdépendants (crosstalk). »

« Non, l'identification des perturbateurs endocriniens est basée sur l’évaluation du danger et nécessite des données concluantes pour établir le lien plausible entre le mode d'action et un effet néfaste.
Ni l'activité endocrinienne ni un effet adverse ne sont suffisants pour identifier un perturbateur endocrinien.
Notre objectif est de vous fournir des données contribuant à une approche de poids de la preuve, qui vous permettra de prendre une décision et d'adapter votre stratégie de test ».

« La réponse à cette question est double.

Le 1^er point est légal
D'une manière générale les allégations sur les produits et la communication à destination du consommateur sont très encadrés par la réglementation. Seules les allégations "autorisée" peuvent figurer sur les produits/supports liés aux produits.
Donc en l'absence de cadre réglementaire relatif à l'étiquetage en matière de perturbation endocrinienne, il donc conseiller de ne pas en faire mention sur les produits ou supports produits ou bien de contacter les autorités pour avoir leur avis.

Le 2^ème point est scientifique
Il serait erroné de dire qu'un produit est "sans perturbateur endocrinien" car la variation du système endocrinien est inhérente au vivant et cela pourrait prêter à confusion. Notre équilibre endocrinien est constamment modifié par notre environnement ou par le contact avec des aliments ou des substances naturelles ou chimiques. Il est donc très difficile de garantir l'absence de risque endocrinien.
Pour éliminer le risque qu'un mécanisme endocrinien puisse entraîner un effet nocif, il est nécessaire de disposer d'un grand ensemble de données. Souvent, plusieurs tests et une revue des données disponibles sont nécessaires pour évaluer correctement une substance. La question est particulièrement complexe car les interactions entre les substances d'un produit ou d'un mélange peuvent fausser l'évaluation endocrinienne. C'est pourquoi, en matière de communication, il est important de faire preuve de pédagogie et de prudence. »